Vous souhaitez financer un projet immobilier qui vous tient à cœur ou vous souhaitez renégocier le taux de votre prêt immobilier ou consommation ?
Il faut d’abord se poser les bonnes questions. Nous vous les dévoilons.
Vous souhaitez financer un projet immobilier qui vous tient à cœur ou vous souhaitez renégocier le taux de votre prêt immobilier ou consommation ?
Il faut d’abord se poser les bonnes questions. Nous vous les dévoilons.
Le rôle de votre banquier est d'évaluer le risque qu'il prend en vous prêtant de l'argent.
Donnez lui confiance en vous et en votre situation car il étudiera tout : de vos revenus à vos charges en passant pas le bon fonctionnement de votre compte.
Vous ne le savez peut-être pas mais vous avez déjà tous les outils à votre disposition pour préparer votre entretien et négocier un meilleur taux.
Le reste à vivre est un indicateur fort pour déterminer votre taux d'endettement. Il correspond au niveau de vie moyen de votre foyer sur une période déterminée d'un mois.
En bref combien me reste-il à la fin du mois une fois mes charges payées ?
Le calcul du reste à vivre est assez simple. Il faut déduire vos revenus de vos charges fixes (et uniquement les charges fixes). N'intégrez pas des charges inutiles dans votre reste à vivre.
Les charges fixes que vous devez prendre en compte lorsque vous calculez votre reste à vivre sont :
Les revenus à inclure dans votre reste à vivre sont :
Reste à vivre = Revenus de votre foyer - Charges fixes
Si la somme est supérieure ou égal à 700 euros, vous êtes sur le bon chemin pour négocier un meilleur taux pour votre emprunt.
Le taux d'endettement est l'indicateur qui vous permet de déterminer l'endettement de votre foyer.
Il est calculé comme pour le reste à vivre en fonction du montant de vos charges fixes et de votre revenu mensuel.
Taux d’endettement = (Total de vos charges fixes/ Total de vos revenus) / 100
Lorsque votre taux d'endettement dépasse 33 % (soit un tiers de vos revenus), la banque est susceptible de vous refuser l'octroi d'un prêt tandis qu'à l'inverse si votre endettement est en dessous de 33%, votre conseiller bancaire étudie avec plus d'attention votre demande de crédit.
Un conseiller, même sans élément probant de confiance, regardera forcement votre capacité à épargner. C'est une piste à creuser pour mettre du poids dans votre balance.
En règle générale les banques évaluent un bon apport personnel équivalent à au moins 25% de la somme que vous souhaitez emprunter.
Concernant votre épargne, vous pourrez négocier un meilleur taux de crédit si une partie de vos avoirs est placée sur des contrats d'épargne bloqués, type assurance vie , actions ou PEL.
En effet peu de risque pour la banque de voir disparaître d'un seul coup toutes les liquidités
mises de côté.
Avant de contracter un crédit sur une durée plus ou moins longue, faites le bilan de votre situation professionnelle.
Une banque refuse en générale de prêter ou de renégocier le taux de son emprunt si votre situation professionnelle est instable. Un CDI est une valeur sûre pour mettre toutes les chances de votre cotés.
Si ce n'est pas le cas, rassurez vous, un crédit ne vous sera pas systématiquement refusé si vous cumulez des contrats intérimaires depuis 10 ans ou que vous êtes entré dans une période de chômage depuis un mois.
Se limiter à une seule banque pour la négociation du taux de votre crédit n'est pas la meilleure solutions pour parvenir à vos fins.
Et même si vous êtes client de votre banque depuis de nombreuses années et que vous n'envisagez pas de la quitter.
Contactez plusieurs organismes bancaires, prenez rendez-vous auprès de diverses banques (banques en ligne inclus) et attendez leurs propositions ! Vous serez surpris des écarts d'offres entre les différents établissements bancaires.
Avec une offre rivale vous êtes susceptible de faire réagir votre interlocuteur qui vous fera certainement une simulation d'emprunt beaucoup plus intéressante que celle d'origine. C'est ici tout l'art d'une bonne négociation pour votre prêt !
Cependant, ne poussez pas le bouchon trop loin. Vous n'obtiendrez jamais un prêt négocier à zéro condition, zéro remboursement. Votre banquier ne donne rien, il prête !
Partez confiant(e) lors de votre entretien avec le banquier. Ne vous mettez pas seul(e) en position de faiblesse alors que vous avez toutes les cartes en mains.
Le moment de négocier ? Vous le savez c'est à la fin que cela se passe.
Ne donnez pas d'informations qui pourraient servir à votre interlocuteur pour revoir sa proposition à la hausse.
Laissez venir, réfléchissez (ou faites semblant) et négociez.
N'ayez pas peur de changer de banque, même si les démarches pour le transfert des comptes, de l'épargne et des assurances vous semble être trop compliqué à mettre en œuvre.
Partez dans l'idée que c'est uniquement pour gagner de l'argent sur le taux de votre crédit.
Le rôle premier du courtier est d'agir en tant qu'intermédiaire dans la négociation d'un crédit ou d'une assurance, c'est un professionnel du "meilleur taux".
Sur le principe, vous montez votre dossier de prêt ensemble, vous refaites un bilan global de votre situation et de vos exigences et vous le laissez travailler à votre place.
L'avantage est de vous faire gagner du temps : Vous n'avez plus une multitude de rendez-vous à honorer pour aller négocier ou renégocier votre prêt.
Vous vous économisez physiquement en ne rentrant pas vous même dans la lutte de la négociation.
Mais aussi de l'argent : le courtier est un apporteur d'affaire pour les banques avec qui il collabore, il est donc plus à même de négocier le meilleur taux de crédit pour ses clients.
N'oubliez pas une chose : renégocier son crédit qu'il soit immobilier ou personnel reste un jeu, vous n'avez rien à y perdre si ce n'est une meilleure proposition.